Parce que chaque salarié arrive avec son expérience de vie pour la mettre au service des ONGs, il fallait bien une rubrique pour mettre en valeur les différents parcours de nos salariés et qui font d’ONG Conseil Belgique une entreprise humainement riche! Ce mois-ci, entretien avec Tristan, Responsable Programme Terrain (RPT)…
Bonjour, qui es-tu?
Je m’appelle Tristan Smette, j’ai 26 ans et je suis originaire de Tournai où j’ai fait unbachelier en communication. Avant d’intégrer ONG Conseil Belgique, j’ai travaillé 9 mois pour le groupe Auchan en tant que commercial mais… ça ne me plaisait pas plus que ça!
Comment as-tu connu ONG Conseil Belgique ?
C’était il y a trois ans, je cherchais du travail et j’envoyais beaucoup de CV. Un jour ONG Conseil Belgique m’a recontacté pour me proposer un entretien. Avec le stress, j’avais raté une bonne partie de mon entretien! Je n’avais aucune connaissance de l’association pour laquelle je postulais ! Le RPT m’avait demandé de m’autoévaluer et jem’étais donné un 3/10 en lui promettant que ça passerait rapidement à 9 ! J’ai été embauché comme Recruteur de Donateurs.
Quel a été ton parcours au sein d’ONG Conseil Belgique ?
Mon parcours est assez atypique et n’avait donc pas vraiment bien commencé. Après deux semaines en tant que Recruteur de donateurs, je n’en pouvais déjà plus et je voulais arrêter ! Mais il fallait que je remplisse mon frigo alors j’ai continué et c’est un ancien Recruteur qui m’a donné l’envie de poursuivre : il était resté 6 mois, alors moi aussi je pouvais le faire et je me suis fixé ce challenge !
Puis mes résultats évoluant positivement, je suis devenu Booster rapidement ! Plus tard, on m’a proposé un poste de Responsable d’équipe (RE). Il y avait des besoins et à priori j’avais le potentiel. J’ai douté et ça m’a un peu stressé avant de me lancer. Mais j’ai suivi une formation et quand j’ai pris mon poste, j’ai dit à mon équipe que même si j’étais un « nouveau » RE, on était tous dans le même bateau ! Je suis resté RE durant 1 an et demi environ.
Puis un jour, le poste Responsable Programme Terrain (RPT) s’est libéré. J’ai postulé sans être pris la première fois. Ce n’était pas plus mal finalement car j’avais encore beaucoup de choses à expérimenter! Un an plus tard, j’ai repostulé et cette fois-ci, c’était la bonne ! J’occupe ce poste depuis presque 1 an maintenant.
Comment as-tu appréhendé cette nouvelle fonction ?
Je savais déjà que ça allait être compliqué ! Je me suis également posé des questions du type « est-ce que ça ne va pas déplaire à certains ? ». Puis je me suis dit que c’était une belle opportunité, donc je me suis lancé parce qu’avant tout, j’en avais vraiment envie !
Pour l’instant, personne n’est jamais venu me dire « Tristan je ne suis pas content que tu sois RPT ! »
Sans doute qu’il y a eu des déceptions de la part d’autres personnes et qui avaient le potentiel, mais d’expérience personnelle, je dis souvent que : « Si ce n’est pas aujourd’hui, ça sera peut-être pour demain ! »
Quelles sont les difficultés que tu as pu surmonter ?
J’ai eu du mal à sortir de mon rôle de RE à cause des ancrages que j’avais! Il faut apprendre à sortir de ça, perdre ses habitudes pour en prendre de nouvelles ! C’est difficile parce que le management n’est pas le même, la manière de communiquer avec les gens, non plus ! Il faut parfois prendre un peu plus de hauteur pour voir les choses dans leurglobalité, sans oublier l’essence même de notre métier.
Quelles sont tes plus grandes satisfactions ?
Ma plus grande satisfaction, c’est quand la réussite est collective ! Quand tout le monde se donne individuellement et travaille ensemble, on récolte le fruit d’une belle mission! Et ce sont les bénéficiaires des associations qui en profitent avant tout. Ça doit donc rester la plus grande des motivations !
Quel est ton objectif ?
J’aimerai voir chaque RE devenir « Responsable d’équipe Confirmé (REC) ». L’idée est que chaque RE soit le plus autonome possible, comme ça je n’aurais plus rien à faire ! Haha, je rigole ! En fait, les Responsables d’équipe sont les piliers d’ONG Conseil Belgique et plus ils sont autonomes plus on prend de l’ampleur.
S’ils sont à ce poste, c’est qu’ils en ont toutes les compétences et que c’est là qu’ils doivent être! Être RE n’est pas un métier facile, on est confronté à de nouvelles choses tous les jours et il faut pouvoir réagir du tac au tac… Alors je voudrais les féliciter au passage pour leur motivation et hargne de tous les jours !
Un dernier mot ?
J’en ai deux ! Le premier et que je piquerais à l’ancien RPT qui disait : « mon but c’est que vous me piquiez ma place un jour ! ».
Le deuxième et que je répète en formation : « Si tu oublies de te préparer, tu te prépares à être oublié un jour ». Autrement dit, si l’on veut y arriver, il faut mettre toutes les chances de son côté et ne pas oublier que même si ça semble difficile, rien n’est pas impossible !