C’est en 2010 que Fabrizio Parma a poussé la porte d’ONG Conseil Belgique pour la première fois, sans trop savoir où il allait. Au départ mixeur de musique électronique et véritable papillon de nuit, il s’est fait prendre au jeu et a rapidement gravi les échelons au sein de la société. Il est d’ailleurs parti quatre ans au Canada pour travailler dans la filiale canadienne d’ONG Conseil.
De retour chez ONG Conseil Belgique depuis presqu’un an, Fabrizio est actuellement Responsable d’Équipe Polyvalent et représente l’ONG Médecins Du Monde
Il nous partage un peu de son histoire…

Salut Fabrizio ! Tout d’abord, comment as-tu connu ONG Conseil ?
Cela remonte à une dizaine d’années lorsque j’étais recruteur pour une autre boîte à l’époque. Quand j’ai arrêté de travailler pour cette boîte, j’ai croisé un de mes anciens collègues dans la rue qui était recruteur pour ONG Conseil. Tout se passait bien pour lui et c’est comme ça qu’il m’a proposé de le rejoindre. Moi je venais de passer deux ans à travailler de nuit dans les cafés, ma vie commençait à devenir toxique… J’ai donc vu ça comme une porte de sortie rapide à ouvrir ! Je me suis donc dis pourquoi pas et je me suis lancé !

As-tu directement été engagé comme Responsable d’Équipe Polyvalent ?
Oui, j’ai commencé chez ONG Conseil en 2010 comme Responsable d’Équipe , puis je suis devenu Responsable de Programme Flandre. Ensuite, dans le cadre d’une mutation professionnelle, je suis parti à Montréal où j’ai travaillé comme Responsable d’Équipe et Responsable de Programme. J’étais basé à Montréal, mais j’ai aussi travaillé à Toronto et Ottawa jusque fin 2017. Puis, j’ai interrompu ma carrière pour raisons personnelles : mon mariage et la naissance de ma fille.

Te voilà de retour parmi nous depuis bientôt un an ! Comment ça s’est passé ?
Plutôt bien ! À mon retour, je ne connaissais pas encore la nouvelle direction puisque j’avais été coupé d’ONG Conseil pendant un moment. C’est pour ça que j’ai recommencé tout d’abord en tant que Recruteur Confirmé pendant deux semaines, puis je suis rapidement repassé Recruteur Booster, puis Responsable d’Équipe et Responsable d’Équipe Confirmé avant de devenir Responsable d’Équipe Polyvalent. Aujourd’hui, je suis en passe de devenir Responsable Programme Terrain Flandre. Comme tu peux le voir, j’ai donc gravi tous les échelons sur une période assez condensée !

En quoi consiste ton travail actuel?
Ma mission actuelle est de suivre et d’accompagner le travail des recruteurs d’une équipe. En tant que Responsable d’Équipe Polyvalent, je dois faire preuve de toute la créativité nécessaire pour que chaque recruteur arrive à vivre sa mission, et à la réussir surtout !
C’est un travail qui demande de l’encadrement, de la pédagogie et une responsabilité éthique. J’organise également des entrevues comme je l’ai d’ailleurs fait cette semaine avec Flore qui rejoindra prochainement notre équipe sur Médecins du monde ! J’assure donc aussi les formations sur l’objet social et sur le travail de Recruteur de Donateurs tout en étant en contact avec les directeurs de la collecte de fonds. Là par exemple, je communique avec Alexandre Seron, le directeur de la collecte de fonds de Médecins Du Monde notamment pour superviser l’équipe et voir s’il y a besoin d’une intervention. Enfin, je suis également amené à suivre d’autres Responsables d’Équipe en les conseillant et en répondant à leurs questions.

Quel aspect préfères-tu dans ton poste?
C’est le côté terrain ! Ce travail consiste à être dehors sur le terrain avec chaque jour des défis qui s’avèrent être des opportunités puisque le lieu, la météo, les gens, … tout est un éternel recommencement ! Quand on fait ce travail, c’est toujours un nouveau défi.

Et celui qui te plaît moins ?
(hésitation)
Je dirais « la pression » de l’excellence dans le sens où on essaie toujours d’être le meilleur dans ce qu’on fait. Il faut apprendre à gérer ce stress qu’on peut être amené à ressentir par rapport à des résultats ou à des objectifs. On se consacre donc beaucoup à notre métier et, moi par exemple, mon défaut c’est de ramener parfois beaucoup de choses avec moi et d’oublier de faire un break.

Et quand tu n’es pas sur le terrain, que fais-tu?
En ce moment mon passe-temps c’est surtout les chansons pour enfants, le parc, le changement des couches, les biberons et les réveils pendant la nuit! (rires) Être papa c’est une aventure !

Un mot pour la fin ?
Comme je dis souvent aux équipes, dans ce travail et dans tout ce qu’on fait, il y a souvent plus de courage que de talent dans la plupart des réussites. Se projeter, fantasmer ne sera jamais aussi bien que de le faire vraiment. Il faut donc avoir le courage de se dépasser et même si le travail sur soi-même est difficile, c’est un cadeau pour le futur.