C’est en 2005 que commence l’histoire entre Bastian et ONG Conseil. Originaire de Bretagne, Bastian Oger a été Recruteur de donateurs à Rennes pour l’association Action contre la Faim à l’époque où il travaillait dans le domaine de la musique.
Aujourd’hui, il est moniteur de voile et vit à La Rochelle. Ami d’enfance de Yannick Jaouen, actuel directeur général d’ONG Conseil Belgique, il nous raconte un peu sa vie et revient sur le projet « un peu fou » dans lequel il s’est lancé il y a 2 ans…

 

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Salut Bastian ! Parle-nous un peu de toi, qui es-tu ?
Je m’appelle Bastian Oger, je suis natif de Bretagne et j’ai 43 ans. Je suis actuellement moniteur de voile et skipper, c’est-à-dire que j’apprends aux gens à naviguer et en même temps j’emmène des bateaux, plus particulièrement des voiliers, d’un point A à un point B pour des régates (des courses à la voile) ou des propriétaires. Ça fait maintenant 5 ans que je vis à La Rochelle et que je pratique cette activité.

Comment as-tu connu ONG Conseil ? 
Ça remonte à 2005 ou 2006 (je ne me rappelle plus trop, haha !) à l’époque où j’habitais Rennes. Je travaillais dans le milieu de la musique et j’ai été recruté par ONG Conseil pour rejoindre une équipe de recruteurs de donateurs en rue. J’ai donc représenté l’association Action contre la faim à Rennes.
À côté de ça, Yannick Jaouen est un ami d’enfance, on se connaît depuis très longtemps ! J’ai donc suivi son activité et sa progression chez ONG Conseil Belgique. Ensuite, je me suis lancé dans un projet un peu fou il y a 2 ans…

« Un projet un peu fou »…? Dis-nous tout !
Eh bien, il y a 2 ans, j’ai décidé de participer à une course en large solitaire : la Mini-Transat. Il s’agit d’une très vieille course semi professionnelle qui permet de rendre la course au large accessible à tout le monde à moindre budget, avec des restrictions sur les matériaux.
Quand on enseigne la voile, on fait moins de voile pour soi, donc cette course c’était vraiment une bonne bouffée d’air frais pour moi ! C’était stimulant et je voyais ça comme un défi énorme de traverser l’Atlantique seul sur l’océan !
J’ai donc monté le projet en 2017 où j’ai commencé par écrire des idées sur un cahier pour trouver des sponsors. Je suis vraiment parti de 0 niveau budget ! Mais j’ai fini par trouver un bateau qui était à l’abandon et que j’ai retapé.

Waouw 2 ans de préparation ce n’est pas rien !
Effectivement, c’est énormément de temps et d’énergie ! Il y a tout un parcours de qualification car on ne peut pas décider de traverser l’Atlantique du jour au lendemain ! Il faut naviguer un certain nombre de miles nautiques, il faut faire un parcours de qualification en solitaire hors course, il faut éprouver le bateau pour voir s’il est capable d’affronter une telle course.
Puis j’ai finalement eu pas mal de petits sponsors ! Le premier en 2018, c’était un de mes anciens stagiaires, puis les 2 autres ont été des mutuelles au moment de l’inscription, car ça a un coût aussi l’inscription !

Et ONG Conseil Belgique dans tout ça ?
ONG Conseil Belgique fait son apparition en tant que sponsor en juillet 2019, donc 2 mois avant le départ de la course. Le timing était vraiment parfait puisque les budgets n’étaient pas bouclés, je commençais à angoisser et à réfléchir à plein de choses en même temps.
J’ai donc contacté ONG Conseil et on a mis en place un partenariat qui pouvait être bénéfique et pour moi, et pour l’entreprise. La formule qu’on a choisie était un espace de visibilité sur mon bateau, avec une voile entièrement dédiée à ONG Conseil Belgique ainsi que sur la coque. Un photographe pro a également pris pas mal de photos et de vidéos que j’ai ensuite partagées avec l’entreprise.
Enfin, comme les grands horizons, les grandes vagues et les baleines ça fait rêver en général, (rires) on avait également convenu qu’un concours en interne chez ONG Conseil Belgique soit organisé. Les gagnants bénéficiaient d’un week-end en mer avec moi sur un bateau ! Malheureusement avec la crise du COVID-19, tout ça a été mis entre parenthèse pour le moment, mais dès que c’est possible, on replanifie ça !

 

 

 

 

MERCI BASTIAN !

Ça donné quoi les résultats finalement ?
Sportivement j’ai été un peu déçu, j’ai dû faire 47 ou 48e sur 80 alors que je visais plus une place dans les 30 premiers. Mais le principal c’est d’avoir réussi cette aventure. Et un projet comme celui-là, ce n’est pas qu’une seule victoire ! C’est plein de petites victoires : le jour on trouve un bateau, un sponsor, le jour où on se qualifie, etc. Ce sont toutes ces petites victoires qui à la fin nous amènent à l’ultime victoire : arriver de l’autre côté quel que soit le classement !
Humainement et sportivement, c’est donc un gros gros défi ! Une fois qu’on est parti, on ne lâche rien, il faut se battre jusqu’au bout. Et malgré les soucis techniques que j’ai rencontrés, je n’ai jamais abandonné. Je suis fier de moi, mais j’ai un petit goût de « Reviens-y » quand même ! (rires)

Félicitations de la part de toute l’équipe d’ONG Conseil Belgique ! On reste donc aux aguets pour ta prochaine course … 😉
Et maintenant, que fais-tu ? Tu parlais de la crise du COVID-19, comment vis-tu cette situation ?
Je trouve ça très triste, c’est vraiment dramatique. J’ai bien sûr été confiné comme tout le monde, mais j’ai travaillé pendant tout le confinement car un client avait besoin de mes services. Maintenant, comme je suis indépendant (je travaille dans la préparation et la réparation de bateaux de course), je n’ai tiré aucune satisfaction de cette situation de crise. Tous les gens qui disent « Ca m’a permis de me retrouver, de me rapprocher de mes proches, etc… » pour moi c’est du pipeau ! Je me suis adapté, certes, mais je n’ai pas attendu d’être confiné pour aller chercher l’essentiel ! J’espère juste que le pays va s’en sortir et que ça ne va pas revenir.

Pour terminer, ta devise quoi qu’il arrive ?
Comme je disais lors de mon projet « Vivez penchés ! » (rires)
Plus sérieusement, je pense qu’il faut tout donner tout le temps, qu’on fasse bien ou qu’on ne fasse pas bien, pour être sûr de n’avoir aucun regret.