Ça donné quoi les résultats finalement ?
Sportivement j’ai été un peu déçu, j’ai dû faire 47 ou 48e sur 80 alors que je visais plus une place dans les 30 premiers. Mais le principal c’est d’avoir réussi cette aventure. Et un projet comme celui-là, ce n’est pas qu’une seule victoire ! C’est plein de petites victoires : le jour on trouve un bateau, un sponsor, le jour où on se qualifie, etc. Ce sont toutes ces petites victoires qui à la fin nous amènent à l’ultime victoire : arriver de l’autre côté quel que soit le classement !
Humainement et sportivement, c’est donc un gros gros défi ! Une fois qu’on est parti, on ne lâche rien, il faut se battre jusqu’au bout. Et malgré les soucis techniques que j’ai rencontrés, je n’ai jamais abandonné. Je suis fier de moi, mais j’ai un petit goût de « Reviens-y » quand même ! (rires)
Félicitations de la part de toute l’équipe d’ONG Conseil Belgique ! On reste donc aux aguets pour ta prochaine course … 😉
Et maintenant, que fais-tu ? Tu parlais de la crise du COVID-19, comment vis-tu cette situation ?
Je trouve ça très triste, c’est vraiment dramatique. J’ai bien sûr été confiné comme tout le monde, mais j’ai travaillé pendant tout le confinement car un client avait besoin de mes services. Maintenant, comme je suis indépendant (je travaille dans la préparation et la réparation de bateaux de course), je n’ai tiré aucune satisfaction de cette situation de crise. Tous les gens qui disent « Ca m’a permis de me retrouver, de me rapprocher de mes proches, etc… » pour moi c’est du pipeau ! Je me suis adapté, certes, mais je n’ai pas attendu d’être confiné pour aller chercher l’essentiel ! J’espère juste que le pays va s’en sortir et que ça ne va pas revenir.
Pour terminer, ta devise quoi qu’il arrive ?
Comme je disais lors de mon projet « Vivez penchés ! » (rires)
Plus sérieusement, je pense qu’il faut tout donner tout le temps, qu’on fasse bien ou qu’on ne fasse pas bien, pour être sûr de n’avoir aucun regret.